Le cours du pétrole a achevé la journée de lundi affichant une parfaite stabilité. Une situation à sur veiller d’autant plus près, qu’elle n’est que la résultante de deux effets contraires.
Le prix du baril a en effet été « écartelé » entre la tendance baissière provoquée par le soulagement des investisseurs suite au passage relativement « bienveillant » de la tempête Bonnie et l’effet haussier alimenté par un possible recul des stocks de brut aux Etats-Unis.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en septembre a ainsi terminé à 78,98 dollars, son niveau de vendredi.
Si un léger mouvement de baisse avait ou être observé en début des échanges, la plupart des analystes ont par la suite publié leurs attentes d’évolution des stocks. Des données poussant le marché à la hausse, les experts tablant sur une baisse des réserves de brut.
Une nouvelle crainte concernant l’offre annulant en quelque sorte l’effet haussier induit par le soulagement des investisseurs, la tempête Bonnie ayant épargné les installations pétrolières du golfe du Mexique.
Rappelons que vendredi, de vives craintes avaient poussé le prix du baril à son plus haut niveau depuis mai.
Il est vrai que la région alors menacée concentre environ 30% de la production de brut aux Etats-Unis. Une situation qui avait contraint plusieurs compagnies pétrolières à suspendre leurs opérations par mesure de précaution; Bilan des courses : près de la moitié des capacités de production de brut avait été suspendue.
A la faveur du retour à des conditions climatiques plus clémentes, seulement 27% de ces capacités restaient hors-service lundi, si l’on en croit les autorités américaines en charge de la gestion des ressources en mer.