Avant de me livrer au point de mi-séance, et avant un petit point rapide sur le CAC en bougies journalière après une semaine d’absence, je tiens à répondre à vos commentaires de ma dernière analyse. En grand amateur de fromage, je ne suis pas sans savoir qu’il n’y a pas de trous dans le vrai gruyère, mais je me suis laissé emporté par l’image commune du gruyère à trous. J’espère que vous ne m’en voudrez pas 🙂
Pour en revenir au marché, il nous a bien offert quelques nouveaux trous la semaine dernière, mais tous ont été comblé en séance. Et sur les deux hypothèses avancées, c’est clairement la seconde qui s’est détachée, à savoir la mise en place d’une nouvelle vague baissière en direction au minimum du support marron. Si le marché a bien tenté un rebond dès lundi à l’ouverture, il s’est montré incapable de tenir ces niveaux et surtout d’aller tester ne serait-ce que le gap de vendredi.
Quant aux supports secondaires orange et bleu clair (supports MT et peu précis), ils n’ont pas apporté de réel soutien au delà de quelques jours. Je profiterai donc de l’analyse de ce soir pour remettre un peu tout ceci à jour.
A CT, l’objectif semble donc bien être le support marron, situé ce lundi sur les 2550. Il est d’ailleurs amusant de voir que ce niveau correspond au seuil donné par Laurent à partir d’une autre approche, alors que nous avons également sur cette zone un gap remontant à 2003. La zone des 2550 devrait donc être une forte zone de soutien, pour permettre au marché de prendre appui pour aller chercher les gaps ouverts ces dernières semaines. Nous en sommes quand même à 2 gros gaps depuis mi-février (sans compter celui de ce matin, plus petit), 3 depuis le début de l’année, et 5 encore ouverts depuis l’effondrement de début Octobre.
A l’horizon de quelques semaines, et si ce niveau ne tenait pas, l’objectif suivant pourrait être la zone des 3180/3200, correspondant à un support LT (je ferai une petite analyse MT/LT dans les prochains jours qui fera apparaître ce support), et donné d’ailleurs également par Laurent (décidément 🙂 !). Mais attention quand même à ne pas vouloir être trop précis et trop attentiste face à un tel marché, d’autant que le CAC n’est pas le marché directeur : dans les périodes de forte crise ou de bulle, il est fréquent que le marché s’arrête avant les objectifs trop communément mentionnés, histoire de prendre à revers plus d’investisseurs. Les consensus ne sont en effet jamais très bons. Un rebond du marché avant les 2550 (ou les 2200 dans qques semaines) pourrait être un signal fort. Le franchissement des 2720 pourrait en être un premier signal positif. A ce soir pour un point un peu plus détaillé.
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Analyse Nasdaq 17/02/09
Analyse DJ 17/02/09
Merci Michel pour ton analyse. Tres intéressante. Juste une remarque sur ta phrase: « il est fréquent que le marché s’arrête avant les objectifs trop communément mentionnés, histoire de prendre à revers plus d’investisseurs. Les consensus ne sont en effet jamais très bons. » Je me demande quels analystes se seraient risqués il y a, ne serait-ce que 6 mois, à prevoir un cac =2600? Les consensus en periode de crise sont peut etre bien fait pour ne pas etre suivis. Surtout comme dans le cas present où le marché bullish a tout fait pour (se) masquer les mauvaises nouvelles…. (retenons par ex le tour de force fait sur l’annonce du PIB US en Jan, qui réactualisé n’est plus tout a fait le meme, ou les surprises du secteur banquaire quasi quotidiennes…)
Je me souviens en juin dernier, lorsque l’ETE 2006/2007/2008 a été cassée sur le CAC : l’objectif théorique était il me semble vers les 3000/3200, et j’avais indiqué qu’il fallait se méfier de tels objectifs, qui ne pouvaient se justifier d’un point de vue fondamental, sauf à un cataclysme sur l’économie… Eh bien le cataclysme a eu lieu, et nous voici maintenant même bien en dessous de cet objectif. Reste à savoir ce que le marché price à de tels niveaux de cours. Il n’y a plus vraiment de logique, et on pourrait donc aller bien plus bas encore. Mais un violent rebond n’aurait aussi rien d’étonnant, et trouverait sûrement des tas de justification (ou des manipulations de statistiques bien sûr :-)). Bref, la période est bien délicate à gérer, on est manipulés de tous côtés, et il convient d’être particulièrement réactif.
Si il y a une logique, en 10 ans le marché (cac) est passé de 2000 a 7000 puis de 2400 a 6500. Sans compter l’augmentation régulière du nombre de titres disponible sur le marché. Si ont compte qu’en 10 ans le nombres de titres a été multiplier par 2. Cela fait une sacré augmentation de capital. Dons si en 1995 ont avait 1000 titres pour un index a 2000, se qui donne 20 point par titres. En 2009 ont a 2000 titres, donc si il faut racheter c’est 2000 titres il faut soit depense le double d’argent soit faire baisser le titres de moitié. Hors un index a 2000 avec 10% l’an cela donne 10 ans apres une valeur de 5200. Qu’ils faut diviser par le nombres de titres en circulation comme le nombres de titres a doubler la valeur elle de l’index doit être divisé. C’est un peut rapide comme réponse, mais c’est juste pour donné un apperçue d’un mode de calcul qui n’oublie pas que la valeurs des fondamentaux doit être divisé par la quantité de titres en circulation. Donc Si les marché se stabilise a 2000 en ayant multiplié par deux leur quantité de titres c’est deja une trés belle performance. Surtotu que dans le meilleur des cas il auront vendu leur titres 3 fois plus cher et cela deux fois de suite. Donc les bénefs ils ont deja été pris.