Cela bouge dans le secteur des hydrocarbures, il faut dire que les pays producteurs n’étaient pas « habitués » à voir le niveau des cours descendre aussi bas et aussi rapidement. La surprise est d’autant plus « grande » qu’il y a quelques mois à peine, ils semblaient être assis sur des ressources aux revenus pharaoniques.
Alors que l’Opep ne cesse actuellement de se réunir de sessions ordinaires en sessions extra-ordinaires, une réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) est prévue le 23 décembre à Moscou, a indiqué vendredi le ministère russe de l’Energie dans un communiqué.
Selon le ministère russe, les participants au Forum devront valider les statuts du FPEG (GECF pour Gas Exporting Countries Forum) à cette occasion. Le projet définitif de statuts doit auparavant être validé lors d’une rencontre de la commission de haut niveau du Forum le 26 novembre prochain.
La rencontre ministérielle, initialement prévue à la mi-novembre, a été repoussée, la préparation du projet de statuts nécessitant davantage de temps.
Prennent part aux travaux du FPEG : l’Algérie, la Bolivie, Brunei, l’Egypte, la Guinée Equatoriale (en qualité d’observatrice), l’Indonésie, l’Iran, la Libye, la Malaisie, le Nigeria, la Norvège (en qualité d’observatrice), le Qatar, la Russie, Trinidad et Tobago, les Emirats arabes unis et le Venezuela.
Fondé en 2001, le FPEG est pour l’instant une structure informelle. Cinq de ses membres (Russie, Iran, Qatar, Venezuela et Algérie) contrôlent 73% des réserves mondiales de gaz et 42% de la production.
En avril 2007, les pays exportateurs de gaz avaient décidé au terme de leur réunion à Doha de renforcer leur coopération au sein de la structure informelle que constitue le forum, sans se prononcer néanmoins sur l’idée d’un cartel du gaz sur le modèle de l’Opep. Les ministres des pays membres du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) avaient alors décidé de créer un haut comité technique, présidé par la Russie.
Si la décision d