Les choses se précisent peu à peu.
Le président de l’Opep, Chakhib Khelil, a indiqué jeudi que le cartel allait fort certainement acter une réduction de la production lors de sa réunion exceptionnelle prévue vendredi à Vienne, en Autriche.
Cette dernière a été organisée en urgence pour tenter d’enrayer la spirale baissière des cours du pétrole, qui sont tombés d’un record de 147,50 dollars le 11 juillet à moins de 65 dollars mercredi.
Le représentant de l’organisation a tenu cependant à préciser que l’Opep prendrait soin de « ne pas aggraver la crise financière en baissant trop » son offre.
« Nous allons réduire. De combien? Nous ne le savons pas. C’est là quelque chose que nous allons décider demain », a indiqué M. Khelil, qui est également ministre algérien du Pétrole, à des journalistes à Vienne.
« Nous nous inquiétons du fait que nous pourrions aggraver la crise financière en décidant une baisse trop importante », a ajouté M. Khelil.
Il a par ailleurs précisé que la décision de l’Opep attendue vendredi « ne devrait pas frapper l’économie mondiale qui est déjà plutôt en mauvaise posture ».
Le cartel doit procéder à une « énorme baisse » de sa production, de 2 millions de barils par jour pour ramener le marché à l’équilibre, a estimé quant à lui jeudi à son arrivée à Vienne le ministre libyen du pétrole Choukri Ghanem.
« Nous voulons créer un équilibre entre l’offre et la demande et pour créer cet équilibre, il faut réduire de 2 millions de barils la production », a estimé le ministre libyen, soulignant toutefois qu’une décision commune n’avait pas encore été prise.
Interrogé sur le niveau de prix qu’il souhaitait défendre, M. Ghanem a répondu : « 90 dollars (le baril) serait un bon prix ».
Le ministre du Pétrole vénézuélien, Rafael Ramirez, a affirmé pour son part que le Vénézuela allait plaider en faveur d’une baisse de la production de l’Opep d' »au moins 1 million de barils par jour » pour éviter « un effondrement des prix ».
« Je crois qu’il y a un consensus en faveur d’une baisse de production » au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a-t-il ajouté.
M. Ramirez a aussi laissé la porte ouverte à une seconde baisse de l’offre de l’Opep lors de sa prochaine réunion, prévue le 18 décembre à Oran (Algérie).
« Un baril à 140 dollars ne convient à personne (…) tout comme un prix qui ne garantit pas que l’on puisse continuer à investir » dans le développement de nouveaux champs pétroliers, a-t-il fait valoir.
Vers 16H30 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre s’échangeait en hausse de 2,55 dollars à 67,07 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres.
Pendant ce temps, le baril de « light sweet crude » pour livraison en décembre prenait 2,30 dollars à 69,05 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Après cinq années de forte hausse, nous avons découvert en juin dernier que notre monde a perdu la capacité de produire de l
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