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  1. ou l’on retrouve encore Hess et McCain et le pétrole offshore …
    High-Ranking McCain Campaign Officials Were Paid Lobbyists For Hess
    By Greg Sargent and Eric Kleefeld – August 7, 2008, 1:43PM
    Okay, here’s some more on the ties between the McCain campaign and the Hess Corporation, the company whose senior executives all dumped $28,500 apiece into the RNC-McCain fundraising committee at around the same time as McCain reversed his previous opposition to offshore drilling.
    It turns out that two high-ranking McCain campaign officials, one of whom is also one of McCain’s more prolific bundlers, were both were paid lobbyists for Hess for roughly three years, according to disclosure forms.
    The two lobbyists are Wayne Berman, McCain’s national finance co-chairman, and John Green, who’s been the McCain campaign’s chief Congressional liaison since March. Both men worked for a firm called Ogilvy Government Relations. The firm has been paid $800,000 by Hess from 2005 up to the present, including $720,000 during the period that both of the two lobbied for the company, the forms say.
    Berman, a prolific fundraiser and bundler for McCain, appears to still be lobbying for Hess. The most recently filed form shows that he was lobbying for the company as late as mid-July.
    Green took a leave of absence from Ogilvy to join the campaign, but was still on the Hess account up through the first quarter of 2008, the forms show.
    There’s no suggestion of any wrongdoing here. And it’s unclear precisely how the two lobbyists’ work is linked to the recent Hess fundraising for McCain, or even whether there’s any connection at all.
    But their role is newly relevant in light of the recent scrutiny of Hess’ bundling for McCain, suggesting more big-money ties between the McCain campaign and the company. And the lobbying raises fair questions, according to one campaign finance watchdog.
    « That John McCain’s campaign also has Hess lobbyists as two of its top advisers raises additional questions about how McCain and the RNC came to raise $300,000 from Hess employees, including the controversial contribution reported earlier this week, » said David Donnelly of Campaign Money Watch.
    « Hess oil would stand to make a killing from offshore drilling, » Donnelly continued. « Berman and Green were their lobbyists. Did they play any role in lining up these contributions? »
    In mid-2005, disclosure forms show, Ogilvy (at the time known as the Federalist Group) began lobbying for Hess on energy issues, a relationship that the forms show has continued to the present. Berman and Green, though they aren’t the only two at Ogilvy who worked for Hess, lobbied for the company throughout, the forms say.
    None of the parties involved returned our calls.

  2. plusieurs choses ici qui me paraissent pouvoir être relativisées.
    En passant, nous entrons dans les deux derniers mois de la campagne américaine. Les déclarations fondées sur des éléments sérieux deviennent l’exception.
    Bref:
    – 2 M de $, ce n’est pas beaucoup à l’échelle du budget de la campagne. Il est probable que cela ne représente même pas la proportion de l’industrie pétrolière dans l’économie américaine.
    – l’action de Hesse est-elle si gravissime? Ils ne sont pas en train de pousser à la conquête coloniale de nouveaux gisements. leur problème réel semble plutot être qu’ils préféreraient que lors de la future inévitable contraction de l’influence américaine,le terrain de leurs investissements ne soit pas dans la liste des sacrifiés. Et si Obama n’a rien recu d’eux, c’est peutr être parcequ’il n’y a pas d’utilité tant que Brzezinsky est derrière Obama.
    – Certes, si le BTC et les projets South Stream et Nabucco n’existaient pas, les américains seraient probabblement moins présents dans la région. mais je ne crois pas que l’on puisse faire jouer à ces oléoducs un rôle majeur dans la crise récente. Du coté des US, l’intérêt lié aux oléoducs aurait voulu que le conflitne soit pas lancé. Du coté de la russie, il aurait voulu qu’elle continue l’invasion jusqu’às aisir le contrôle du BTC, ce dont elle s’est abstenue, alors qu’elle en avait la possibilité.
    Certes, il arive que des intérêts économiques cachent leur agenda derrière de nobles croisades politiquement correctes. Mais cela n’interdit pas que ces intérêts économiques puissent en même temps être instrumentalisés par des lobbies politiques dont l’agenda en politique internationale est encore moins présentable au public américain.
    Je veus dire par là:
    – d’une part, l’intérêt qui est camouflé, ce n’est pas vraiment l’économique. Notons que la populace américaine n’est pas tant choquée par le vol du pétrole arabe. Ce qui lui pose problème c’est sa dépendance du moyen-orient, et la mort des GI. Autrement dit, l’intérêt économique n’avait pas tant besoin d’être camouflé.
    -d’autre part, l’intérêt économique a-t-il été satisfait? Probablement moins que si les deux guerres d’Irak avaient été évitées.
    -de même sur le BTC, son importance économique est en réalité relativement mineure. Les compagnies investisseuses ont été dupées par des prévisions gonflées concernant les gisements à l’Est de la Caspienne.
    Les évènements s’expliquent mieux lorsque l’on fait l’hypothèse que les intérêts pétroliers sont sont instrumentalisés, embauchés comme des alliés intéressés, par des agendas polititiques. En georgie, il y a le dernier avatar d’un plan, lancé par Bzrezinsky lorsqu’il a réussi à attirer les russes en afghanistan, et en irak, l’avant dernière phase (la dernière, le dépecage de l’irak, est dans le programme de Joe Biden) d’un plan qui a démarré lors de la destruction d’Osirak, (en résumé, le but est de rayer l’Irak de la carte)
    Sur les forages offshore, theoildrum.com dit que ces forages ne rapporteront pas des milliards. En réalité l’essentiel des gisements était déjà autorisé à l’exploitation, mais pas exploité pour diverses raisons autres que l’interdiction. Je n’ai pas vu que Mac Cain ait changé d’avis, mais cela a pu m’échapper. Quoiqu’il en soit, il ne serait pas le seul, bien des démocrates en ont fait autant, et même obama a fini par dire que ce n’était pas exclu. Il y a une cause à cela qui est bien plus puissante que quelques dollars, c’est la colère à la pompe du futur électeur, qui a aussi fait surgir dans la bouche des politiciens d’autres propositions encore plus populistes, telles que l’utilisation des réserves stratégiques ou la « tax holyday ».

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