Après Citigroup (21,1 milliards de dollars) et Merrill Lynch (19,4 milliards), UBS affiche la troisième plus grosse perte bancaire de l’année (première en Europe). La première banque helvétique, qui essuie au passage la première perte de son histoire, affiche une perte nette de 2,7 milliards d

UBS D
Réuni à Washington le G7 lance un ultimatum aux banques
WASHINGTON (AFP)
Les actifs de niveau trois, les plus difficiles à évaluer, de Lehman Brothers, Morgan Stanley et surtout Goldman Sachs, ont augmenté à fin février
Le compteur s
La nouvelle terreur se nomme CDS et s
Crise des subprimes : UBS perd 7 milliards d’euros au premier trimestre 2008
La première banque suisse a annoncé, mardi 6 mai, une perte nette de 11,535 milliards de francs suisses (7,1 milliards d’euros) au premier trimestre, contre un profit net de 3,031 milliards de francs suisses un an plus tôt, en raison de la crise des subprimes. La perte nette est légèrement moins élevée qu’annoncée le 1er avril, où le groupe avait anticipé 12 milliards de francs suisses de perte. La perte d’exploitation s’élève à 3,952 milliards de francs, contre un bénéfice d’exploitation de 13,486 milliards un an plus tôt.
Les dépréciations d’actifs restent très élevées à 19 milliards de dollars pour les trois premiers mois de l’exercice. Au total, UBS a dû déprécier 37,4 milliards de dollars depuis le début de la crise hypothécaire américaine l’été dernier.
L’ensemble des activités du groupe a fortement reculé, principalement la banque d’investissement qui a réalisé une perte de 18,2 milliards de francs suisses.
SUPPRESSIONS DE POSTES
Pour faire face à cette situation, la banque a annoncé la suppression de 2 600 postes dans la banque d’investissement. D’ici courant 2009, l’établissement bancaire emploiera 5 500 salariés de moins qu’actuellement. UBS s’attend à ce que « les conditions dans le secteur financier demeurent difficiles », renforcé par un climat économique « défavorable » au niveau mondial, d’une création de richesse ralentie et d’une moindre activité de négoce et sur le marché des capitaux.
Le groupe, qui avait lancé une nouvelle augmentation de capital ordinaire de 15 milliards de francs suisses auprès de ses actionnaires, a indiqué que cette nouvelle levée de capitaux sera achevée d’ici à juin.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/05/06/crise-des-subprimes-ubs-perd-7-milliers-d-euros-au-premier-trimestre-2008_1041625_3234.html
Le marché des produits dérivés poursuit sa croissance, malgré le subprime
Le marché des produits financiers dérivés a poursuivi sa croissance au second semestre 2007, malgré les remous causés par la crise du « subprime », selon une étude de la Banque des règlements internationaux (BRI) publiée jeudi.
« Le marché des produits dérivés échangés de gré à gré (OTC) a montré une croissance relativement stable (…), malgré les turbulences sur les marchés financiers mondiaux », selon l’étude de l’institution financière.
L’ensemble des catégories de produits financiers échangés sur les marchés OTC ont enregistré une croissance de 15% à 596’000 milliards de dollars à la fin décembre, après une hausse de 24% sur les six premiers mois en 2007.
Les contrats assurant le risque de crédit (CDS – « credit default swap ») ont enregistré une progression soutenue, de 36% sur la période contre 49% au premier semestre, à 58’000 milliards.
Les CDS permettent de transférer un risque de crédit de l’acheteur de la protection à un tiers moyennant une rémunération.
Les contrats de matières premières ont également bien résisté, avec une hausse de 19% à 9000 milliards, contre +6%, principalement sur le marché de l’or.
Sur le marché des contrats liés à des taux d’intérêt, la croissance a été plus modérée, de 13% contre 19% au premier semestre, ainsi que sur le marché des devises (16% contre 21%).
L’activité sur le marché des actions est par contre tombée dans le rouge pour la première fois depuis le second semestre 2004, avec une croissance négative de 1%, contre +15% sur la première moitié 2007.
Le recul sur les marchés boursiers a été particulièrement marqué au Japon (-26%), aux Etats-Unis (-7%), en Amérique latine (-7%) et en Europe (-1%).
L’activité sur les autres marchés asiatiques a par contre bondi de 107% sur la période.
Les produits dérivés sont échangés pour absorber les risques financiers liés à un marché donné et se préserver contre de soudain mouvements de prix. Leur valeur est déterminée par le prix d’un ou plusieurs actifs financiers comme les actions, les matières premières, les devises ou les créances.
Les dérivés sont un instrument financier fondamental pour les fonds d’arbitrage et pour les fonds d’investissements spéculatifs.
La BRI est la « banque centrale des banques centrales ». Elle a pour mission de favoriser la coopération entre instituts d’émission et les autres autorités financières.
La BRI réunit 55 banques centrales du monde entier, qui se réunissent chaque année en juin, en assemblée générale annuelle.
http://www.romandie.com/infos/news2/200805220631031AWPCH.asp
Réforme des dérivés de crédit : la Fed de New York informe 17 grandes banques
La banque centrale de New York a présente aux plus grands établissements financiers américains ses projets de réforme du marché des dérivés de crédit.
La banque centrale de New York, bras armé de la banque centrale américaine, la Fed (Federal Reserve) sur les marchés, a convoqué lundi dix-sept grands établissements financiers pour leur présenter une série de réformes du marché des dérivés de crédit, a annoncé son président Timothy Geithner.
La Fed veut notamment mettre en place une structure de règlement centralisé pour les contrats de couverture contre les risques de crédit (CDS), a indiqué M. Geithner, lors d’un discours tenu à New York.
M. Geithner souhaite aussi réduire l’encours des contrats existants, grâce au développement des accords de « netting » (annulation de deux contrats identiques mais portant sur des positions inversées), intégrer une disposition dans les contrats pour faciliter leur gestion en cas de défaut et accroître l’informatisation des transactions.
Les dérivés de crédit, qui ont permis une explosion de l’activité bancaire ces dernières années, ont aussi largement contribué à aggraver la crise née sur le marché américain des crédits hypothécaires sous-solvables.
L’objectif des changements envisagés est « d’améliorer la capacité du système financier à résister aux conséquences de la faillite d’une institution majeure », a ajouté le président de la Fed de New York, artisan principal du sauvetage de la banque d’affaires Bear Stearns par JPMorgan.
M. Geithner a fixé aux banques invitées, qui représentent plus de 90% des transactions sur les dérivés de crédit, un ultimatum pour réformer leurs pratiques. « Faire ces changements prendra du temps, mais nous espérons arriver à des progrès significatifs dans les six prochains mois », a-t-il dit.
« Cette crise a mis à nu des problèmes très significatifs dans les systèmes financiers des Etats-Unis et d’autres puissances économiques. L’innovation est allée trop loin, sans que la connaissance du risque suive. Il est très important que nous agissions rapidement pour mettre fin aux faiblesses dévoilées par la crise financière », a ajouté le banquier central.
http://www.latribune.fr/info/Reforme-des-derives-de-credit—la-Fed-de-New-York-informe-17-grandes-banques-~-IDD99AF7F0BED5200DC1257463005D93B6-$Channel=Entreprises%20%26%20secteurs
rohini pragasam
est impliqué dans les délits d’initié qui ont été fait les jours précedent
les attentats du 11 septembre 2001
Le marché des dérivés de crédit se rétrécit pour la première fois
Le marché des dérivés de crédit ralentit. Au premier semestre 2008, le montant notionnel des dérivés de crédit (CDS) a reculé de 12 % à 54.600 milliards de dollars par rapport au second semestre 2007 d