C’est un moindre mal au regard des pertes affichées par ses concurrents directs comme Citigroup ou Merrill Lynch. En dépit d’une chute de 34% de son bénéfice net au 4ème trimestre (à 2,9 milliards de dollars), JP Morgan Chase parvient à afficher un bénéfice net en hausse de 6% sur l’ensemble de l’année, à 15,3 milliards de dollars. Le PNB de la banque américaine a progressé de 7% au cours des trois derniers mois de l’année, à 17,3 milliards de dollars. Sur 2007, le chiffre d’affaires s’élève à 71,4 milliards de dollars. JP Morgan se veut néanmoins « extrêmement prudente » pour 2008.
L’établissement, qui a procédé à des dépréciations d’actifs de 1,3 milliard de dollars au cours du 4ème trimestre, a porté le niveau de ses provisions pour créances douteuses à 2,5 milliards de dollars sur la période, ce qui représente un bond de 42% par rapport au 3ème trimestre.
Sans surprise, c’est la division banque d’investissement qui paye le plus lourd tribut à la crise. Le bénéfice de cette branche a dévissé de 87%, à 124 millions de dollars. En revanche, l’activité banque de détail affiche une hausse de 5% de son bénéfice, à 752 millions de dollars.