La débandade se poursuit pour les grandes banques américaines. Ouvrant le bal des publications de résultats annuels, Citigroup annonce une perte de 9,83 milliards de dollars sur le dernier trimestre de 2007, soit deux fois plus qu’attendu par les analystes. La banque désormais dirigée par Vikram Pandit a également procédé à des dépréciations d’actifs de l’ordre de … 18,1 milliards de dollars. Un espoir cependant : Citi annonce parallèlement un plan de renflouement de 12,5 milliards de dollars.
Cette manne a été obtenue auprès d’investisseurs venus surtout d’Asie et du Moyen-Orient, parmi lesquels Capital Research Global Investors, Capital World Investors, le fonds souverain du Koweit (Kuwait Investment Authority), la division d’investissement du New Jersey, le Prince al-Walid bin Talal, ainsi que Sanford Weill et la fondation de la famille Weill. Fin novembre, Citi avait obtenu 7,5 milliards de dollars de la part du fonds d’investissement de l’émirat d’Abou Dhabi.
Enfin Citigroup va lancer une émission d’actions pour un montant de 2 milliards de dollars. La banque va réduire son dividende trimestriel de 40%, à 32 cents. Des suppressions de postes sont à craindre.