Swing du pétrole entre crainte sur la demande et tempête en Mer du Nord

Swing20time Les cours du pétrole ont clôturé en repli jeudi à New York, les propos pessimistes du président de la Réserve Fédérale (Fed) sur l’économie américaine font craindre en effet une réduction de la demande en énergie.

Néanmoins, l’accalmie pourrait n’être que de très courte durée, une tempête en Mer du Nord conduisant les compagnies pétrolières à interrompre temporairement l’exploitation de leurs plates-formes pétrolières, diminuant de ce fait l’offre disponible sur les marchés.

De nouvelles tensions politiques au Pakistan pourraient rapidement faire repartir la tendance à la hausse.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en décembre a cédé 91 cents à 95,46 dollars à la clôture par rapport à mardi. Sur l’Intercontinental Exchange de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance a fini en baisse de 45 cents à 92,79 dollars.

La séance sur le marché du pétrole a connu un renversement de tendance à la mi-journée, les cours se repliant de concert avec la baisse observé sur les marchés.

Ces derniers semblent actuellement très sensibles à la manière dont sont perçues les conditions économiques, les analystes jugeant même leurs réactions aux commentaires du président de la Fed, Ben Bernanke extrêmement rapides.

Le président de la banque centrale américaine – auditionné devant une commission économique parlementaire – a affirmé que la croissance de l’activité économique allait

(2 commentaires)

  1. Principal acteur sur le socle continental norvégien, StatoilHydro a annoncé la fermeture de deux champs d’hydrocarbures, Grane et Heimdal, provoquant un « manque à produire » d’environ 110.000 barils équivalent-pétrole par jour (bep/j).
    Dans la soirée, la compagnie a indiqué qu’elle ne suspendrait finalement pas sa production sur les champs de Grane et Heimdal, dont elle avait aussi annoncé la fermeture plus tôt. Les canots de sauvetage sur place ont en définitive été jugés aptes à opérer dans les conditions météorologiques annoncées.
    Les groupes américain ConocoPhillips et britannique BP ont de leur côté fermé leurs plateformes respectives d’Ekofisk et de Valhall, soit une perte combinée de 220.000 barils de pétrole par jour (b/j).
    Sur le champ Ekofisk, qui produit d’ordinaire 140.000 b/j, cinq plateformes ont été fermées, a déclaré Stig Kvendseth, porte-parole de ConocoPhillips en Norvège.
    « Les prévisions météorologiques laissent envisager une amélioration vendredi », a-t-il dit. Une fois la tempête passée, « cela ne nous prendra pas très longtemps pour redémarrer », a-t-il ajouté.
    BP a pour sa part évacué une partie de ses personnels sur la plateforme Valhall qui a totalement suspendu sa production de 80.000 b/j.
    « Selon toute vraisemblance, Valhall restera fermée pendant quelques jours », a indiqué Olav Fjellsaa, porte-parole du groupe en Norvège.
    Par précaution, StatoilHydro a en outre indiqué qu’elle allait réduire ses effectifs sur d’autres plateformes, une mesure qui, selon elle, n’affectera pas leur production.

  2. Nouvelle offre au Brésil !
    Le Brésil annonce la découverte d’importantes réserves de pétrole
    RIO DE JANEIRO – La compagnie pétrolière brésilienne Petrobras a annoncé jeudi la découverte d’importantes réserves de pétrole et de gaz naturel, ce qui pourraient faire entrer le Brésil dans la cour des pays exportateurs selon le gouvernement.
    Selon un communiqué de Petrobras, dans la baie de Santos (sud-est du Brésil) les analyses ont indiqué une « volume récupérable de brut léger de 28° API, situé entre 5 et 8 milliards de barils de pétrole et de gaz naturel ».
    La découverte a été faite dans la zone dite « Tupi », détenue à 65% par Petrobras, 25% par le britannique BG et 10% par le portugais Petrogal-Galp Energia.
    Cette découverte pourrait augmenter de 50% les actuelles réserves de Petrobras, qui ont atteint 11,5 milliards de barils fin 2006, selon des données de la compagnie.
    La compagnie brésilienne a indiqué également qu’elle avait fait une évaluation régionale du potentiel contenu le long des côtes sud et sud-est du pays -entre les Etats de l’Espiritu Santo et Santa Catarina- sur une zone maritime de 800 km de long et 200 km de large, sous une épaisse couche de sel.
    Dilma Rousseff, la ministre en charge du cabinet présidentiel, a indiqué lors d’une conférence de presse à Brasilia que le Brésil allait retirer du prochaine appel d’offre d’exploitation de novembre 41 blocs (sur 312) dans cette zone au nom de la défense de « l’intérêt public ».
    La ministre a estimé que si les perspectives des analyses de Petrobras sont confirmées, le Brésil cessera « d’être un pays moyen en ce qui concerne le pétrole, un pays qui était en train de conquérir l’autosuffisance pétrolière, pour se transformer en un pays exportateur, au niveau où se trouvent les pays arabes, le Venezuela et d’autres ».
    Selon le président de Petrobras, José Sergio Gabrielli, la nouvelle zone pourrait situer le Brésil « entre le Nigeria et le Venezuela » en quantité de réserves.
    Les actions de la Petrobras ont connu une hausse de plus de 14% jeudi à la Bourse de Sao Paulo.
    Interrogé par l’AFP, le président du Centre brésilien d’infrastructure, Adriano Pires, a jugé qu’il s’agissait de « bonnes nouvelles ». Mais il a souligné que « c’est une production très chère, en eaux profondes, qui pourra commencer dans le meilleur des cas en 2012 ou 2013, et ne sera fiable que si le prix du pétrole se maintient à un niveau élevé ».
    Petrobras a terminé 2006, année où le Brésil a atteint l’autosuffisance en pétrole, avec une production quotidienne de 1,9 millions de barils. Cette année, la compagnie nationale brésilienne a enregistré un bénéfice record de 11,8 milliards de dollars et un chiffre d’affaires de 72,5 milliards de dollars.
    L’Etat brésilien détient 32% du capital de Petrobras et 55,7% des droits de vote, ce qui lui assure le contrôle de la compagnie.
    08/11/2007 AFP

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