Chicago : légère hausse des céréales et du soja

Cereales_144_couscousLes prix des céréales et du soja ont légèrement progressé cette semaine sur le marché à terme de Chicago. L’évolution des cours résulte en majorité de l’effet de la demande et de l’impact de la météo.

A noter également la réaction du marché suite à la publication vendredi par l’USDA (Département américain à l’Agriculture) de ses estimations de production d’août.

Elément à prendre aussi en compte pour l’ensemble des marchés internationaux : la baisse majeure de la production nationale de céréales du Maroc, due à une sécheresse sans précédent.

Vendredi, le contrat de maïs pour livraison en septembre a terminé à 3,33 dollars, contre 3,2650 dollars vendredi dernier à la clôture. Le contrat des graines de soja pour livraison en septembre a quant à lui clôturé à 8,56 dollars, contre 8,4475 dollars vendredi dernier à la clôture.

Enfin, le contrat de blé pour livraison en septembre a fini la semaine à 6,67 dollars le boisseau contre 6,5325 dollars vendredi dernier.

Si la semaine a été assez calme avec un volume d’échanges assez stable, elle se termine sur une légère progression car la demande pour le blé américain reste forte et la météo a été un peu une source d’inquiétude pour les cultures de soja.

Dans ses dernières estimations pour la campagne 2007/2008, l’USDA a laissé pratiquement inchangée la production de graines de soja, mais a en revanche revu en forte baisse la production de maïs et en baisse, celle de blé.

La semaine prochaine, le marché devrait se concentrera principalement sur deux facteurs, selon les analystes. La météo devrait encore jouer un rôle important pour les cultures de soja à cette période critique de l’année au cours de laquelle le soja est en pleine croissance.

Le marché des céréales sera lui aussi attentif à la crise du secteur des crédits immobiliers à risques, dits « subprime. Les fonds pourraient en effet avoir besoin de collecter rapidement des liquidités, et investir pour cela sur le marché de Chicago, faisant ainsi baisser les cours.

A noter également que la production nationale marocaine de céréales a subi une baisse très sensible pour se situer autour de 20 millions de quintaux pour la campagne agricole 2006-2007 contre plus de 90 millions de quintaux au cours de la campagne précédente. Cette baisse très sensible de la production est due aux conditions climatiques défavorables ayant marqué cette campagne, indique cette semaine un communiqué du ministère de l’agriculture, du développement agricole et de la pêche du Maroc.

Cette situation a fortement influencé le niveau de la collecte des céréales, en particulier le blé tendre, dont le volume collecté est évalué à fin juillet 2007 à près de 3 millions de quintaux, volume en diminution d’environ 80% par rapport à la même période de l’année précédente. Dans ce contexte, le ministère de l’Agriculture du Maroc s’est engagé à importer des quantités s’élevant actuellement à près de 3 millions de quintaux. L’Etat s’est porté acquéreur de 627.000 tonnes de blé d’origine optionnelle et de 350.000 tonnes de blé européen pour couvrir ses besoins sur le rapproché.

Toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour couvrir les besoins d’approvisionnement des minoteries industrielles en blé tendre, pour la période allant de juillet à septembre 2007, soit 3 millions de quintaux environ. Un nouvel appel d’offres se rapportant à la période octobre 2007 mars 2008 sera lancé incessamment.

Afin de sauvegarder le pouvoir d’achat des consommateurs marocains, et compte tenu de la flambée, sans précédent, des cours mondiaux des céréales, le Gouvernement a décidé de suspendre la perception des droits de douane et taxes à l’importation de l’orge et du maïs à compter du 23 janvier dernier.

Il a également procédé à la révision à la baisse des droits de douane applicable au blé tendre à deux reprises pour les ramener à partir du 29 juin 2007 à 30 % et la suspension de la perception de la prime compensatoire se rapportant aux contingents de blé tendre, à droits de douane préférentiels prévus dans le cadre des accords avec l’Union européenne et les Etats-Unis et portant sur une quantité de l’ordre de 15 millions de quintaux.

Le blé originaire de l’Union européenne importé dans le cadre du contingent prévu par l’accord d’association entre le Maroc et la communauté européenne, bénéficie actuellement d’un taux préférentiel de 9,9 %. Le bénéfice de ce taux réduit est subordonné à la production d’un document à l’appui de la déclaration en douane dit « demande de franchise douanière », délivrée par le ministère du Commerce extérieur après visa de l’ONICL, office chargé de la répartition de ce contingent.

Pour le blé dur, le tarif douanier a été réduit à 55%, contre 95 % auparavant.

Le retour aux achats de l’Egypte, qui a lancé un nouvel appel d’offres pour l’achat de 55.000 à 60.000 tonnes de blé, a également impacté le marché.

Sources : AFP, MAP

(5 commentaires)

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